Phalaenopsis
equestris (Rchb.f 1849)
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Plante
épiphyte à tige courte complètement recouverte par
l'imbrication de la base des feuilles. Racines nombreuses, charnues, glabres. Feuilles coriaces, étalées, et à la partie supérieure plus ou moins récurvée, ovales-oblongues ou elliptiques, obliquement aiguës ou un peu émarginées au sommet, carénées à la face inférieure, d'un beau vert, longues de 10 à 20 cm., larges de 5 à 6 cm. Pédoncule naissant à l'aisselle des feuilles inférieures, ascendant, robuste par rapport à sa longueur, simple ou rameux. Rachis brun/violacé, un peu flexueux, portant de nombreuses fleurs, continuant à s'allonger pendant la floraison et à produire de nouveaux boutons. Fleurs larges de 3,5 cm. en moyenne, mais très variable en taille et en coloration. Sépale dorsal oblong-elliptique à ovale-elliptique, aigu, à la marge quelquefois récurvée. Sépales latéraux similaires au sépale dorsal, un peu obliques, aigus, tournés vers l'arrière. Pétales étroitement rhomboïdaux, aigus ou obtus, à marge quelquefois récurvée, à base rétrécie. |
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L'époque
de floraison est très variable, mais plus marquée de février
à mai et à l'automne. |
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Historique
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D'abord
décrit par Johann Konrad
Schauer en 1843 dans Novorum Actorum Academiae Caesareae Leopoldino-Carolinae
Naturae Curiosorum sous le nom de Stauroglottis
equestris à partir de plantes collectées par le
botaniste allemand Franz Julius Ferdinand Meyen
à Luçon au cours de son voyage autour du monde. En 1848,
Lindley
décrivit cette même espèce sous le nom de Phalaenopsis
rosea dans The Gardeners' Chronicle à partir de plantes collectées
par Thomas Lobb à Manille
pour le compte des établissements Veitch.
Cuming
l'avait également découvert auparavant mais il semble qu'il
n'est pas fait parvenir de plantes en Europe. Reichenbach
reclassa Stauroglottis equestris dans le genre Phalaenopsis en 1850 mais
le nom Phalaenopsis rosea persista longtemps et ce n'est pas la description
de Phalaenopsis equestris var. rosea (épithète vraiment
mal venu même s'il correspond bien à la couleur de la fleur)
en 1983 qui éclaircit la situation. |
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Variétés
non reconnues mais apparaissant sporadiquement sans origines précises
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Phalaenopsis equestris est une espèce extrèmement versatile ce qui donne aux collectionneurs (et aux commerçants) la possibilité de 'créer' des variantes innombrables. En voici deux reconnues. | ||||||||||||||||||||||
Phalaenopsis
equestris var.leucaspis (Rchb.f 1881) Synonyme Phalaenopsis rosea var.leucaspis (Rolfe 1886) Fleurs quelquefois plus petites. Sépales et pétales avec une suffusion de mauve vers le centre. Lobes latéraux du labelle blanc avec des stries horizontales brunes. Pas de marques jaunes. Lobe médian violacé. Callus blanc/crème avec des taches brunes. Cette variété a fait son apparition dans les serres de M.Pescatore à St Cloud. |
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Phalaenopsis
equestris var.leucotanthe (Rchb.f 1883) Synonyme Phalaenopsis equestris var.aurantiaca (Gower 1892) Fleur très grande, prés de 5 cm. Sépales et pétales blancs cireux, quelquefois avec des suffusions de rose. Le lobe médian du labelle est rose foncé, les lobes latéraux blancs avec une suffusion de jaune citron à la base et à l'apex de rose pâle. Le reste du lobe médian est orangé. Callus jaune moucheté de brun. |
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Variété
botanique
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Phalaenopsis
equestris var. aurea (Christ. 2001)
Fleurs blanches avec le labelle entièrement jaune vif. |
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Si le nom Phalaenopsis equestris
'Fleur de Lys' est déjà réservé à un
clone Étasunien, comment appeler celui-ci ?
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