Phalaenopsis
lindenii (Loher 1895)
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Labelle trilobé aussi long que les
pétales, lobes latéraux oblongs-ovales ou ligulés,
à bordures antérieures charnues, lobe antérieur orbiculaire,
légèrement concave en son centre, apiculé à
son extrémité, plus large que long. Le callus situé
sur le disque à la jonction des lobes latéraux possède
6 à 8 côtés. Colonne cylindrique, légèrement arquée, longue de 10 mm. Pédicelle de 3,5 cm. |
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Labelle d'une
fleur fraîche de Phalaenopsis lindenii-Dessin de Frédéric
Kirsch-
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Phalaenopsis lindenii illustré
dans Orchis en 1907
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A) Hampe florale B) Extrémité
de la colonne C) Pétale D)
Sépale dorsal E) Sépales latéraux
F) Labelle G) Lobes latéraux
H) Disque J) Colonne vue de face K)
Colonne vue latérale L) Pollinies M)
Pollinies vue latéral
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Observations
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La
floraison est variable, avec un pic à la fin du printemps. Toutes les pièces florales sont blanchâtres à suffusions rose clair, plus ou moins striées de violet. Lobes latéraux blancs, avec de petites taches orange à la base et 3 lignes mauves sur le dessus. Lobe antérieur décoré de 5 à 7 stries longitudinales, radiantes, rose plus foncé puis brunissant à la base. Différent du Phalaenopsis equestris par les marbrures du feuillage, le pédoncule vert, et le lobe médian orbiculaire et apiculé. On le trouve à une altitude 1500 mètres, ce qui en fait une plante de serre tempérée. |
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Historique
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Le
Phalaenopsis lindenii a été collecté par Loher
aux Philippines sans que l'on sache exactement dans quelle localité,
puis décrit dans le journal
des Orchidées. Il a été nommé en l'honneur
de Jean Jules Linden
(1817-1898) horticulteur belge. Loher avait aussi envoyé à Kew un dessin grossier de la plante accompagné d'un échantillon sec de l'inflorescence en précisant qu'il ne poussait aucune autre espèce de Phalaenopsis dans cette région. Il notait cependant que le feuillage de la plante montrait une certaine similitude avec celui de P. schilleriana et que la fleur avait quelques ressemblances avec celle de P. rosea (= P. equestris). Sur cette base, Rolfe a pu suggérer que cette plante puisse être une forme d'un hybride naturel entre P. equestris et P. schilleriana (P. x Veitchiana). P. lindenii apparu ensuite en Allemagne à Magdeburg dans la collection de Paul Wolter en 1907 qui envoya un échantillon frais à Kew et Rolfe pût alors établir que cette espèce était bien distincte de P. x Veitchiana. Ames confirma ce fait en 1909 à partir de plantes collectées par Lyon dans la province de Benguet. Cette espèce est longtemps restée rare en culture. Quelques commentaires à son propos sont à signaler dans le numéro 152 d'août 1905 de l'Orchid Review,ainsi que dans le numéro d'octobre 1907. |
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On
notera une singulière parenté de forme entre Phalaenopsis
lindenii et Phalaenopsis celebensis, pétales et sépales
plus ou moins tournés vers l'arrière de la fleur.
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Phalaenopsis lindenii dans
Selected Orchidaceous Plants
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