Phalaenopsis
wilsonii (Rolfe
1909)
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Description
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Plante
épiphyte ou lytophyte aux racines très nombreuses, longues,
bien développées, fasciculées, charnues, aplaties,
glabres, exerçant une fonction chlorophyllienne. Tige très courte, moins de 1 cm. Feuilles caduques, absentes lors de la floraison, très réduites, plutôt semblables à des bractées, longues de 2,5 cm., larges de 9 mm.( d'après Sweet, mais plus grandes en réalité), oblongues-elliptiques, aiguës. Pédoncule variable en longueur, quelquefois de plus de 20 cm., mais très souvent plus court, arqué ou pendant, droit ou en zigzag, mince, peu fleuri, sans ramifications. Bractées ovales, cucullées, aiguës, de plus de 8 mm. Fleurs à texture délicate, de 4 à 5 cm., largement espacées, peu nombreuses, de une à trois. Sépale dorsal oblong-elliptique, aigu ou sub-obtus. Sépales latéraux obliques, identiques au sépale dorsal, aigus. Pétales elliptiques à oblong-ovale, obtus ou arrondis. Labelle trilobé, presque égale aux sépales. Lobes latéraux falciformes-oblongs, très distinctement pliés à l'apex et ornés à la face inférieure d'un callus charnu. Lobe médian à base étroite, ovale, très distinctement bilobé à l'apex, orné sur le dessus d'un gros callus ovoïde. Disque entre les lobes latéraux agrémenté d'une paire de callosités superposées, la callosité basale rainurée longitudinalement en son centre, puis fourchue à son extrémité frontale, la callosité supérieure, à la jonction des trois lobes, est rhomboïde, bilobée à son extrémité, canaliculée en son milieu. Quelquefois, les deux callosités se réunissent en une seule. Colonne charnue, érigée, sub-cylindrique avec un stigmate très long ( 1 cm.). Pédicelle de 4 cm. |
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Labelle d'une fleur fraîche
de Phalaenopsis wilsonii-Dessin de Frédéric Kirsch-
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Observations
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Floraison
printanière. Pétales et sépales roses, plus foncé à la base, cependant la couleur peut varier du blanc/rosé au rose. Labelle violet/cramoisi. Colonne blanche. Fleur au parfum de fleur d'oranger. La plante se trouve sur les arbres ou les rochers, dans des zones constamment soumises à une très forte humidité, à des altitudes variant de 800 m à 2150 m, ce qui lui impose des températures diurnes de 23/25°c et des températures nocturnes de 14 à 17°C. Cultivée comme les autres espèces de Phalaenopsis, la plante dépérit lentement. Contrairement à la description de Sweet ( faite sur un exemplaire d'herbier ?), les feuilles du Phalaenopsis Wilsoni sont plus développées. Elles atteignent ou dépassent 7,5 cm de long pour une largeur de 2,5 cm. Elles ne sont pas caduques en culture. La floribondité est également bien plus importante. Une confusion a existé avec le Phalaenopsis honghenensis. Phalaenopsis wilsonii pourrait peut-être également présent au Vietnam. |
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La première description de phalaenopsis wilsonii est relativement incomplète et ne précise pas, par exemple, la position relative des sépales latéraux. Sont-ils subparalléles entre eux, divergents ou subparalléles avec les pétales ? L'observation de l'échantillon d'herbier ci-contre qui provient de l'exemplaire ayant servi à la description, suggère que les sépales latéraux sont divergents. Beaucoup de plantes actuellement identifiées sous le nom de Phalaenopsis wilsonii ont les sépales latéraux subparalléles aux pétales... | ![]() |
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Phalaenopsis wilsonii a été
décrit par Rolfe
en 1909 dans Bulletin of Miscelaneous information, 1909: 65.
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