Une nouvelle classification du genre Phalaenopsis est proposée dans le volume 6 de Genera Orchidacearum (février 2014). Cette classification intègre dans le genre Phalaenopsis les espèces qui composaient les genres Ornithochilus, Sedirea, Nothodoritis et Hygrochylus. Pour découvrir cette nouvelle classification et ces espèces nouvelles dans le genre suivez ce lien.

     Pour bâtir et faire vivre ce site, en plus de mon expérience personnelle qui est celle d'un technicien horticole, j'ai largement puisé dans la littérature ancienne et récente qui est ou a été à ma disposition.
     Les ouvrages modernes encore disponibles qui ont été compulsés, disséqués, recoupés sont, dans le désordre, l'ouvrage en langue allemande de Olaf Gruss et Manfred Wolff : « Phalaenopsis », éditions Ulmer, deux ouvrages en langue anglaise consacrés aux Phalaenopsis botaniques, ceux de Herman R.Sweet « The Genus Phalaenopsis » de 1980, devenu rare sur le marché et le second édité en 2001 « Phalaenopsis A Monograph » de Eric A.Christenson. Sweet a considérablement clarifier la classification alors que Christenson, avec l'aide de la technologie moderne, a proposé une nouvelle approche du genre en y intégrant ou réintégrant des genres voisins comme les Kingidium et les Doritis.
     En français, deux livres sont disponibles, celui d'André Poliquin «Les Orchidées Phalaenopsis» de 1996 aux éditions du trécarré et celui de David Lafarge «Phalaenopsis : une orchidée méconnue» plus récent édité par Naturalia.     
     Vous trouverez dans ce site, espèce par espèce, une description illustrée la plupart du temps par une ou plusieurs photographie et par des reproductions de dessins issus pour la plupart du livre de Sweet.

     Une table des matières vous permet d'accéder rapidement à l'espèce que vous recherchez. Le classement suit celui établit en 1980 (Sweet), enrichi par l'apport des nouvelles espèces et par l'intégration, ou de la réintégration plus exactement, des Doritis et des Kingidium. Si votre plante n'est pas étiquetée, un index illustré des espèces vous attend. Les nouveaux collectionneurs doivent savoir que la plupart des Phalaenopsis que l'on trouve dans le commerce, comme la plupart des autres orchidées d'ailleurs, sont des hybrides qui pour beaucoup ne porte pas de nom précis.

     Un glossaire illustré rassemble les mots les plus techniques.

     La culture (et son historique) représente un chapitre important. Il faut savoir que cultiver un (ou des) Phalaenopsis chez soi n'est pas un parcours d'obstacles insurmontables. Contrairement à ce que l'on pense, le facteur limitant n'est surtout pas l'humidité.

     Pour les amateurs de botanique, une description de la fleur et une animation concernant la fécondation artificielle est disponible. Pour ceux qui veulent en savoir plus une classification et un historique du genre Phalaenopsis permettent de s'y retrouver entre tribus, sections, espèces etc....

     Un chapitre multiplication peut fournir quelques bases à ceux qui souhaitent augmenter leur collection.

     Quelques pages consacrées aux hybrides et à leur évolution vient en complément.

    Les phalaenopsis "botaniques" sont pour la plupart parfumés pour un nez humain (ceux qui ne le sont pas pour nous le sont pour les insectes chargés de la pollinisation). Ce parfum ne se transmet que peu ou pas du tout chez les hybrides qui en sont issus, exception faite de quelques hybrides primaires. Au mieux le parfum parvient à  se maintenir sur deux ou trois générations et encore...Vous trouverez sur cette page un tableau des principales fragrances qui peuvent être évoquées par les phalaenopsis. Ces évocations sont forcément suggestives et discutables. Ce tableau ne demande qu'à  être complété en fonction des sensibilités des uns et des autres. Voir le tableau.