Phalaenopsis
pulchra (Sweet 1968)
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Fleurs
charnues, presque diaphanes, unicolores, de 4 cm. Sépale dorsal
érigé, elliptique ou oblancéolé-elliptique,
aigu, légèrement canaliculé vers le sommet, dorsalement
caréné. Sépales latéraux obliquement ovales,
aigus ou presque obtus, légèrement canaliculés
vers le sommet, carénés dorsalement. Pétales obliquement
elliptiques ou ovales-elliptiques, aigus ou obtus, rétrécis
à la base.
Labelle presque aussi long que les pétales, trilobé, charnu. Lobes latéraux érigés, oblongs-linéaires, à apex presque tronqué, présentant un épaississementen leur centre. |
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Observations
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La
couleur des segments est uniformément violet/rouge. Les lobes latéraux
sont jaunes, le lobe médian de même couleur que les segments,
à base blanche. Cependant il existe une forme très rare presque
uniformément blanche avec les lobes latéraux du labelle jaunes.
On la trouve dans le commerce sous le nom de Phalaenopsis pulchra forme
alba. Considéré pendant longtemps comme une variété de Phalaenopsis lueddemanniana, il s'en distingue néanmoins par sa période de floraison estivale, alors que le Phalaenopsis lueddemanniana fleurit plus tôt, au printemps. La coloration de la fleur est aussi très différente, uni chez le Phalaenopsis pulchra, il s'agit de barres transversales chez le Phalaenopsis lueddemanniana. La pigmentation est localisée à la face ventrale des sépales et des pétales alors que la partie dorsale est d'un blanc argenté ( comme chez le Phalaenopsis lueddemanniana). La comparaison du labelle montre aussi quelques différences, ce qui fait que la séparation des deux espèces n'est pas seulement une question d'apparence superficielle. L'apex du lobe médian est denticulé chez le Phalaenopsis pulchra, voire même quelquefois dentelé, frangé ou fimbrié. Chez le Phalaenopsis lueddemanniana l'épaississement de l'apex du lobe médian est plus prononcé, plus poilu, et ce lobe n'a pas une forme d'éventail, mais est plus linéaire. En regardant la fleur par transparence, on note une apparence légèrement striée ou barrée, même chez les fleurs qui paraissent absolument unies. Les papilles du lobe médian sont difficilement observables car confondues dans la couleur. Les lobes latéraux peuvent être marqués par des trainées de violet. La longueur du pédoncule varie selon les conditions de croissance. Elle peut atteindre 3 à 4 fois l'envergure du feuillage. L'observation du lobe médian du labelle permet d'éviter la confusion avec le Phalaenopsis speciosa, nom sous lequel il est parfois commercialisé. |
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Introduit par Low Phalaenopsis pulchra a d'abord été décrit par Reichenbach fils en 1875 dans Gardener's Chronicle, nouvelle sèrie, 4: 36 sous le nom de Phalaenopsis lueddemanniana var. pulchra. | ||||||||||||||||||||
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Il a été ensuite classé comme sous-variété sous le nom de Phalaenopsis lueddemanniana subvar. pulchra par A.H.Kent dans A manual of orchidaceous plants cultivated under glass in Great Britain Pl. 7: 31 (1891). | ||||||||||||||||||||
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C'est le botaniste étasunien H. Sweet qui l'établit définitivement comme Phalaenopsis pulchra dans American Orchid Society Bulletin 37: 1102 en 1968. Ci-dessous un extrait de sa description. | ||||||||||||||||||||
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Culture
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Cette plante d'altitude demande normalement un climat tempéré ou frais pour fleurir correctement. Néanmoins, une lumière très abondante peut permettre la floraison même dans une ambiance chaude. P. pulchra peut donner deux types de tiges florales. Les tiges les plus courtes sont celles qui fleurissent le plus facilement. Les tiges longues portent plus souvent des plantules que des fleurs. Que l'on laisse ses plantules en place ou qu'on les sépare pour les rempoter, les premières tiges florales qu'elles donneront seront normalement courtes et porteront des fleurs. La floraison est possible tout au long de l'année, mais plus fréquente en été. La longueur de la tige florale varie selon l'âge de la plante et les conditions de croissance. Elle peut atteindre 5 à 6 fois l'envergure du feuillage. | ||||||||||||||||||||
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