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Phalaenopsis regnieriana (Rchb.f 1887)
 
 Phalaenopsis de Régnier

Origine
:Thaïlande

Descriptions originales ici

Synonymes principaux

Doritis regnieriana (Holtht.1965)

Phalaenopsis esmeralda var. regnieriana (J.J.Smith 1919)

Doritis pulcherrima var. regnieriana (Aver. 2009)
Phalaenopsis regnieriana f. aurea (Biais & al. 2011)
                  Description
    Plante terrestre formant des touffes.
    Racines nombreuses, rigides disposées en couronnes régulières autour de la tige.
    Feuilles oblongues à elliptiques, aiguës, concaves. Longues de 15 cm et large de 3 cm.
     Pédoncule érigé de 50/60 cm.
     Sépale dorsal elliptique à elliptique-obovale à base étroite, obtus arrondi. Sépales latéraux décurrents, sub-triangulaires à ovales, obtus, légèrement plus courts que le sépale dorsal, mais plus large. Pétales similaires au sépale dorsal.
      Labelle trilobé. Lobes latéraux légèrement dirigés vers le devant, lancéolés. Lobe médian tri lobulé, lobules latéraux petits, sub-orbiculaires, obtus, arrondis. Lobule médian oblong-ovale, obtus, arrondis. Callus bifide.
      Colonne droite, vigoureuse. Pédicelle de 1,6 cm.

Observations


    Très proche du Phalaenopsis pulcherrima, la différence se fait au niveau des lobules très petits chez Phalaenopsis regnieriana et surtout par son callus bifide.
     Absent des cultures, cette espèce n'est réputée connue qu'en échantillon d'herbier. En fait, la plante connue sous le nom de Doritis pulcherrima var Supaporn présente un callus bifide et serait donc un Phalaenopsis regnieriana.
     Quelques commentaires à son propos sont à signaler dans le numéro 152 d'août 1905 de l'Orchid Review.

Variétés botaniques
 
En 2011 une forme albinos est décrite sous le nom de Phalaenopsis regnieriana f. aurea par Biais, Falcinelli & Lafarge dans Orchidophile (Asnières) 190: 189.
Historique
Phalaenopsis regnieriana a été décrit par Reichenbach fils dans Gardener's Chronicle, série 3, 2: 746 en 1887.
Ci-dessous la description manuscrite de Reichenbach et le dessin qui l'accompagnait.
Traduction fançaise de la description de Reichenbach dans L'Orchidophile 1888.
En 1919, dans l'énumération des plantes figurant dans la collection du Jardin Botanique de Buitenzorg (Bulletin du Jardin Botanique de Buitenzorg, série 3, 1: 120) J.J. Smith préfère traiter cette espèce comme une simple forme et la classe comme Phalaenopsis esmeralda f. regneriana.
Par la suite Holttum classe cette plante dans le genre Doritis dans Kew Bulletin 19: 212 en 1965. Christenson confirmera par la suite le rattachement du genre Doritis au genre Phalaenopsis.
 
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