Phalaenopsis
stobartiana (Rchb.f 1877)
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Fleurs de 3,5 à 4 cm, peu nombreuses, de 7 à 9. Sépale dorsal oblong-elliptique à obovale, aigu ou arrondi. Sépales latéraux obliques, ovales ou elliptiques-ovales, obtus, légèrement carénés à la face postérieure. Pétale à base étroite puis obovale, aigus ou arrondis à l'apex. | ||||||||||||||||||||
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Sépales
et pétales quelquefois vert-pomme à jaune verdâtre.
Labelle blanc marqué d'améthyste (colonne et lobe mèdian).
La hampe florale ne serait jamais ramifiée. |
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Ci-dessus : Phalaenopsis stobartiana a brièvement été cultivé en Europe avec quelques plantes introduites à partir du Myanmar en 1972 par Peter Haase en Allemagne. Il donne quelques précisions sur l'écologie des plantes dans The Orchid Review en 1975 alors qu'il pensait cultiver Phalaenopsis wilsonii. | ||||||||||||||||||||
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Un premier semis en floraison
d'un nouvel hybride intergénérique de Peter Lin! Neofinetia
falcata x Phalaenopsis stobartiana. La fleur est légèrement
parfumée. Neofinetia falcata est parfois considérée
comme Vanda falcata. Photo de Peter Lin (http://www.diamondorchids.com/)
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Historique
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Phalaenopsis stobartiana
a été décrit à partir d'un exemplaire unique
en culture en 1877 chez Mr Willliam Culley Stobart, Etherley Lodge, Darlington,
Angleterre, ainsi que le signale Reichenbach lors de sa description. Ajoutons
que la plante était cultivée par L. Hartley et que son origine
géographique était inconnue. William C. Stobart était
un important propriétaire terrien et possédait des mines de
charbon. D'après la plante collectée sur l'île de Hainan, dont il n'avait jamais vu la coloration, et d'autres plantes collectées en 1975 au Myanmar près de la frontière indienne, Sweet donnait une coloration rose ou mauve à Phalaenopsis stobartiana, attribuant la coloration verte décrite par Reichenbach aux conditions de culture. Cependant Hasse qui avait cultivé des exemplaires collectés au Myanmar écrivait un premier article en 1975 et suspectait ces plantes d'être des Phalaenopsis wilsonii, espèce considérée jusque-là disparue (The Orchid Review T 83); ensuite, dans un article édité ultérieurement dans Australian Orchid Review Hasse se ralliait à la thèse de Sweet qui lors de la huitième Conférence Mondiale sur les Orchidées émit l'idée que cette plante était Phalaenopsis stobartiana (Australian Orchid Review 1975). |
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Phalaenopsis stobartiana a été décrit par Reichenbach fils en 1877 dans Gardener's Chronicle, nouvelle série, 8: 392. En 1882 Burbidge le considère comme une variante de Phalaenopsis wightii (maintenant Phalaenopsis deliciosa) sous le nom de Phalaenopsis Wightii var. stobartiana dans The Garden 22: 119. | ||||||||||||||||||||
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Bien que sa description ne fasse état d'aucune couleur, Phalaenopsis hainanensis (Tang & F.T.Wang, Acta Phytotaxonomica Sinica 12: 47 (1974) est considéré par londres comme synonyme de Phalaenopsis stobartiana. Dans cette description Phalaenopsis hainanensis est comparé à Phalaenopsis wilsonii. En 1988 Seidenfaden le transfère dans le genre Kingidium dans Opera Botanica 95: 188, mais le genre Kingidium dans son ensemble est assimilé dans le genre Phalaenopsis par Christenson en 2001. | ||||||||||||||||||||
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