Phalaenopsis
hieroglyphica ( Sweet 1969)
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Phalaenopsis
à hiéroglyphes
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Origine : Iles Philippines (Palawan, Luzon, Polillo)
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Descriptions
originales ici |
Synonymes principaux
Phalaenopsis
lueddemanniana var.hieroglyphica (Rchb.f. 1887)
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Phalaenopsis
lueddemanniana var.palawensis (Quisumbing
1953)
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Phalaenopsis
lueddemanniana var.surigadensis (Hort)
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Polychilos
hieoroglyphica (Shim 1982)
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Description |
Plante
épiphyte pendante dans la nature, sub-érigée
en culture.
Tige courte, complètement recouverte
par l'imbrication de la base des feuilles.
Racines grossières, charnues, peu
souples, glabres.
Feuilles peu nombreuses à nombreuses,
plutôt coriaces, oblongues-ligulées, aiguës ou
obtuses, à base condupliquée, longues de plus de 30
cm., larges de 9 cm.
Pédoncule sub-érigé
ou arqué, simple ou branchu, plus long que le feuillage,
très fleuri. Bractées ovales, cucullées, aiguës,
de 5 mm.
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Fleur à forte texture et de longue durée, de 5 à 6
cm. Sépale dorsal elliptique ou ovale-elliptique, aigu, dorsalement
caréné à l'apex. Sépales latéraux identiques
au sépale dorsal, mais légèrement obliques, à
carène dorsal plus proéminente se terminant en pointe acérée.
Pétales à base étroite, ovales-elliptiques, aigus,
rarement apiculés. |
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Labelle
trilobé, un peu plus court que les pétales, brièvement
pédicellé. Lobes latéraux oblongs-linéaires
à apex tronqué, émarginés, dotés
d'un callus semi-globuleux vers leur milieu. Lobe médian
cunéiforme ou en éventail, légèrement
denticulé à l'apex. Le lobe médian est doté
à partir de la base d'une carène poursuivie d'un
callus ovoïde couvert de poils proéminents. Le disque
entre les lobes latéraux est doté d'un callus semi-cylindrique,
charnu, glabre, se terminant par de nombreux doigts aciculaires
tournés vers l'avant. A la jonction des lobes latéraux
et du lobe médian on note la présence d'une paire
d'appendices plus ou moins bifurqués.
Colonne légèrement arquée,
cylindrique, de plus de 12 mm.
Pédicelle de 2 cm.
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Labelle de Phal.hieroglyphica
(Sweet)
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Labelle d'une fleur
fraîche de Phalaenopsis hieroglyphica-Dessin de Frédéric
Kirsch-
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Observations
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La
couleur de fond de la fleur varie du blanc au crème, quelquefois
les extrémités des segments peuvent être verts
ou avec des suffusions vertes. Sépales et pétales sont
richement décorés de marques cannelle plus ou moins
foncées, consistant en de nombreux petits points alternant
avec des barres ou des cercles.
Floraison
de très longue durée, estivale, se poursuivant en automne.
Les fleurs présentent la particularité de s'épanouir
simultanément.
La mise
à fleur serait favorisée par une augmentation de la
longueur du jour.
Différent
du Phalaenopsis lueddemanniana par sa grande dimension et l'architecture
du callus situé entre les lobes latéraux . Plus superficiellement,
sa coloration est unique.
Non reconnu
pour l'enregistrement des hybrides jusqu'en 2003. Croisé avec
le Phalaenopsis pulchra est à l'origine d'un hybride connu
sous le nom de Phalaenopsis lueddemanniana arlington.
La culture
en suspension permet d'apprécier pleinement la floraison de
longue durée de cette espèce robuste et généreuse.
La
culture ne pose pas de problème particulier. L'apport régulier
de carbonate de calcium ou de dolomie parait avoir un effet positif
sur la végétation. |
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Historique
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Phalaenopsis lueddemanniana
arlington
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Cultivé
pour la première fois en Europe par Low en 1887, avec des exemplaires
envoyés par Boxall. |
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Première description
de Phalaenopsis hieroglyphica sous le nom de Phalaenopsis lueddemanniana
var. hieroglyphica par Reichenbach fils dans Gardener's Chronicle, serie
3, 2: 586 (1887). |
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Extrait de la description
de Phalaenopsis hieroglyphica par H.R.Sweet
dans American Orchid Society Bulletin 38: 36 (1969).
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Evolution moyenne des températures,
de la pluviométrie et de l'humidité relative aux Philippines
au niveau de la mer (règion de Surigao)
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