Son père est le premier directeur
du Jardin Botanique de l'école de médecine de Rotterdam
créé en 1828 et fermé en 1869. Ses études
se limitent à l'école primaire et il travaille comme
jardinier au Jardin Botanique sous les ordres de son père.
Il y côtoie Cornelis Antonie Jan Abraham Oudemans plus tard
professeur de médecine et de botanique, directeur du Jardin
Botanique d'Amsterdam. De quelques années son aîné
celui-ci l'amène suivre des conférences et lui donne
des cours particuliers. Avec le temps il devient sous-directeur du
jardin avant d'être nommé jardinier en chef en 1853 au
Jardin Botanique de l'Université de Leyde. Il en devient le
directeur en 1855 lorsqu'il succéde à Jacobus Schuurmans
Stekhoven , poste qu'il occupe jusqu'à sa retraite en 1898.
Sous son impulsion le jardin botanique subit de profonds changements
; les bâtiments et les serres sont renouvelés, de nouveaux
équipements apparaissent, les collections prennent de l'importance.
Par exemple, le catalogue d'orchidées qui compte 40 espèces
en 1831 en compte 720 en 1888.
Heinrich Witte est également un auteur prolifique et malgré
sa surdité un conférencier très suivi ; un assistant
lui rédige des notes courtes qui lui permettent de suivre la
discussion et d'y participer. Il écrit son premier article
à l'âge de 23 ans et collabore ou édite plusieurs
ouvrages.
Il est également auteur de plusieurs nouvelles où romans
et d'un guide touristique sur la région de Bennekom où
il prend sa retraite.
De nombreuses espèces de plantes lui sont dédiées
avec les adjectifs wittii, wittianus ou wittianum. On peut citer Oncidium
wittii un synonyme de Trichocentrum cepula. |
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