Guide
de Sander
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Extrait
de la Revue Horticole en 1934
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Quelques années plus tard, toujours dans la revue horticole, les amateurs pouvaient profiter de ces quelques conseils fournis par Maurice Vacherot ( Revue Horticole du 16 décembre 1934). « La culture des Phalaenopsis ne présente pas de difficultés particulières; Croissant à l'état naturel dans des régions tropicales de faible altitude, il demande naturellement la serre chaude et humide, même une atmosphère un peu confinée lui convient très bien, cependant, en choisissant sa place dans la serre à Cattleya, il s'y comportera de façon très satisfaisante ; son milieu de prédilection sera près du vitrage où il aura plus de chaleur et plus de lumière, mais il conviendra de ne jamais, sauf en hiver, laisser le soleil donner directement sur ses feuilles ; comme beaucoup de ses congénères, il se complaît au jour et à l'ombre. Ses racines charnues, pourvues d'un voile épais qui absorbe l'eau d'arrosage comme le ferait un buvard, et l'humidité de l'air, demandent à être placées dans un compost très perméable et dans des récipients ouverts : paniers ou terrines ajourées ; le compost, bien drainé, se composera exclusivement de sphagnum et de polypode assez grossièrement hachés. Les arrosages seront donnés copieusement en les diminuant quelque peu vers mai-juin, qui correspond à une époque de repos à la suite de laquelle le rempotage pourra être effectué avec avantage. L'atmosphère étant constamment tenue très humide en multipliant les surfaces d'évaporation dans la serre, il ne sera pas utile et il n'est pas recommandable de bassiner le feuillage.» |
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Culture des Phalaenopsis aux
Etablissements Vacherot et Lecoufle du temps de Maurice Vacherot. Les
plantes étaient simplement cultivées dans des pots ajourés
suspendus au-dessus d'un bassin servant à recueillir l'eau de pluie.
Ici une serre de Phalaenopsis schilleriana.
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